Depuis la guerre de 1870 existait un nationalisme défensif. L’année 1910 marque un tournant sous l’impulsion notamment de Barrès qui promeut la fidélité au sol natal par opposition au « culte du moi » de sa jeunesse ; on voit également évoluer la théorie militaire, avec par exemple l’ouvrage Le dressage de l’infanterie en vue du combat offensif dans lequel le commandant de Grandmaison expose sa doctrine de « l’offensive à tout prix » ou « l’offensive à l’excès ». Sous des impulsions conjuguées, le nationalisme défensif des origines se muera peu à peu en un nationalisme offensif, belliqueux.