Ce n'est pas que je sois pessimiste, mais je crois que chacun est désormais habité par un certain sentiment d'incertitude.
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Sortie de résidence - Marina Uribe
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Rendez-vous à l'Abri !Tous les samedis, à 15h00Tout public, gratuit L'Abri mémoire vous invite à son rendez-vous hebdomaire, tous les samedis à 15h00, lors d'une visite guidée de l'exposition temporaire "Identités partagées... de Daniel Tiziani"Sur inscription : abri-memoire@cc-thann-cernay.fr ou au 03.89.83.06.91 | ![]() © Daniel Tiziani |
![]() | Ateliers d'initiation à la linogravure - Images impriméesSamedi 16 décembre, à 14h30Tout public, gratuit Petites images simples et ludiques à imprimer. Plongez dans le monde artistique passionnant de Daniel Tiziani et initiez-vous aux techniques du pochoir et de la gravure sur linoleum lors de cet atelier mené par l'artiste.Et pourquoi pas créer votre propose carte de voeux ? Sur inscription : abri-memoire@cc-thann-cernay.fr ou au 03.89.83.06.91 |
DIMANCHE 17 DÉCEMBRE
La Communauté de communes de Thann-Cernay et le Foyer Saint-Erasme vous invitent à une après-midi dédiée au jeune public, dans le cadre de la nouvelle exposition « Empreintes » de l’Abri mémoire et du festival des Fenêtres de l’Avent.
Au programme :
15h00 – « Amour et stercoraire », Compagnie Les Insupportés
Foyer Saint-Erasme
Spectacle jeune public
Un duo excentrique tente de déballer de leur cervelle une fabrique à conte. Parce qu’ils adorent ça, raconter des histoires. De l’épopée d’un stercoraire prétentieux, à la visite de la mystérieuse Île d’Amour, ces amoureux revisitent les codes du conte et de la fable, une Ode au voyage mais surtout une Ode à la vie…
16h00 – Vernissage de l’exposition « Empreintes »
Abri mémoire
Après ce premier spectacle jeune public, l’Abri mémoire vous invite au vernissage de l’exposition « Empreintes », où vous découvrirez l’édition originale d’un livre créé par les élèves de CE1-CE2 de l’école de Willer-sur-Thur avec l’artiste strasbourgeoise Coralie Lhote. L’ouvrage aborde le thème de l’identité et les notions de frontière et territoire, à travers les yeux des enfants. Leurs œuvres, composées de gravures, dessins et écritures, seront exposées au rez-de-chaussée de l’Abri et vous seront présentées par la classe et l’artiste !
L’occasion idéale de mettre en lumière les créations d’enfants en reconnaissant leur rôle d’artiste dans une exposition dédiée au grand public, visitable du 19 au 23 décembre 2023 et du 09 au 11 janvier 2024.
17h00 – « La véritable histoire de la Reine des Neiges », Compagnie On nous marche sur les fleurs
Foyer Saint-Erasme
Théâtre jeune public
Et si la Reine des Neiges n’étaient pas celle qu’on croit ?
Si elle était plus mystérieuse, plus dangereuse ?
Ce soir pas d’Elsa ni d’Anna, la petite fille veut découvrir la Véritable histoire de la Reine des Neiges…
Alors, de sa chambre d’enfant à la plus grande des tempêtes de neige, sa maman lui fera vivre à travers ses jouets, ce conte initiatique qui parle de loyauté, de courage et d’amour…
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![]() © Camille Lévêque | Vernissage de l'exposition Tsavt Tanem, de Camille Lévêque- Vendredi 12 janvier à 18h30 -
Du 13 janvier au 24 avril 2024, l'Abri mémoire met en lumière le travail de l'artiste visuelle Camille Lévêque (Paris, 1985) lors de l'exposition Tsavt Tanem*.
Dans cette exposition, Camille Lévêque nous présente un travail où les images d’archives dialoguent avec ses propres photographies. Elle y interroge les récits et mythes que des familles se transmettent et la mémoire intergénérationnelle des grands événements. L’artiste y explore essentiellement les notions de mémoire, identité(s) et intimité, mettant la famille comme pierre angulaire de son analyse. Sa pratique artistique mélange photographie, collage, vidéo et installation.
Camille Lévêque aspire à illustrer l’idée de mémoire, son impact sur le présent et le futur, ses limites et son effacement, ainsi que les distorsions de perception liées au passage du temps.
Fortement intéressée par la notion de mythologie familiale, sa recherche part d’une perspective individuelle pour se confronter à une perspective collective. L’objet photographique devient une excuse pour questionner notre capacité à échanger, percevoir et documenter la vérité, ou au contraire, la déformer à notre avantage et nous réinventer. En poussant les limites de médium, elle joue d’une certaine façon avec le passé, à la recherche d’une nouvelle approche de l’autobiographie que ce soit à l’échelle individuelle et collective.
C'est tout un travail de recherche autour de la notion d'identité(s) pour les descendants d'immigrants que nous présente Camille Lévêque, cherchant à s'émanciper de l'usage traditionnellement documentaire de la photographie.
“La génération d’Arméniens dont je fais partie, née en France, petits-enfants des survivants du Génocide de 1915, s’est construite en deux pôles extrêmes autour de son héritage : l’adoration et le rejet. Bien qu’aux opposés, ces deux réactions sont pareillement passionnelles et nourries par le fantasme et la douleur. Faire partie de la diaspora arménienne signifie porter le poids du passé, exacerbé par l’absence de reconnaissance du Génocide arménien par le gouvernement Turc, ce qui empêche une communauté entière de faire son deuil et de tourner la page.
Au fil de mes allers-retours entre l’Arménie et la France et de mes conversations, j’ai discerné des angoisses récurrentes, des frustrations ou des envies, qui étaient communes aux jeunes avec qui je m’entretenais. J’ai commencé à partager mes questionnements."
Camille Lévêque
Entrée libre - gratuit
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Atelier de dessin et d’écriture
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